Cela relève du législateur. La Haute Autorité ne fait qu'appliquer la loi ; tout ce qu'on peut lui demander, c'est de le faire avec discernement et équité.
Mon sentiment personnel, qui n'engage que moi, c'est qu'il faut revenir à la notion de transparence, c'est-à-dire à la possibilité d'influencer sur le processus de décisions ou pas. La déclaration du patrimoine foncier d'un parlementaire se comprend pour le contrôle de l'enrichissement personnel, mais la cote mal taillée de la consultation en préfecture me semble être typiquement un compromis de débat. Comme disait Francis Blanche, « un chameau est un cheval dessiné par une commission ».