Effectivement !
Ma deuxième question porte sur les rapports avec Tracfin. Quoique renforcées, les compétences de l'ANJ ne concernent pas le secteur des casinos, qui reste surveillé par le ministère de l'intérieur. La lutte contre le blanchiment relèvera toujours de Tracfin. Comment concilier ce partage de compétences ? S'agissant de la vérification des identités, à la différence des casinos, il n'y a pas de joueur en face : comment s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un mineur ?
Ma troisième question concerne le fichier des interdits de jeu, qui compte près de 40 000 personnes, lesquelles s'inscrivent souvent volontairement pour éviter de tomber dans une addiction. Il semblerait que ce fichier soit un simple document Excel transmis aux établissements de jeu. Comment vérifier que l'on n'a pas en face de soi un interdit de jeu ?