Observez-vous un risque de redondance et chevauchement de périmètres entre l'Anses et Santé publique France, dont les compétences en matière d'hygiène et de sécurité sont étendues ? Les deux agences interviennent souvent dans la gestion des mêmes crises, comme l'affaire Lactalis. La coordination entre agences sanitaires vous semble-t-elle satisfaisante ?
Une clarification des compétences entre administrations centrales ne s'impose-t-elle pas pour le contrôle des aliments avant la mise sur le marché ? En France, c'est le ministère de l'agriculture qui est chargé du contrôle des denrées animales, la DGCCRF des denrées végétales, et la DGS des eaux. C'est un cas unique en Europe. Ne faut-il pas réunir le contrôle de la sécurité des aliments et des eaux au sein de l'Anses, par exemple ?
L'Anses est compétente en matière de santé au travail ; le Covid-19 pourrait-il, à votre avis, être reconnu comme une maladie professionnelle ?
L'avis de l'Anses a-t-il été sollicité durant la pandémie sur l'utilisation de médicaments vétérinaires pour un usage humain en cas de rupture d'approvisionnement de certains médicaments ?