L'Anses a en effet un rôle important dans l'information du grand public. Elle a été impliquée dans la réutilisation de produits à durée de vie limitée ou unique, comme les masques. Elle est également aux premières loges sur la question de la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle, car l'inscription de maladies à ce tableau relève de ses compétences. Sur les produits phytosanitaires, les ondes électromagnétiques, les algues vertes, ses avis et expertises ont contribué au débat. C'est pourquoi l'aptitude à l'échange doit être une préoccupation constante pour un président du conseil d'administration de l'Agence.
Au sein de son conseil d'administration, les comités d'orientation thématique permettent d'organiser avec les représentants de la société civile des débats sur la santé animale, la santé végétale, l'alimentation, etc.
L'Anses a su apporter sa rigueur scientifique et son analyse expertale sur la question des logos nutritionnels, en comparant les différents logos proposés dans une évaluation conduite en population générale, menée dans soixante supermarchés sur une durée de dix semaines. C'est finalement le Nutriscore qui s'est révélé le plus apte à modifier les pratiques d'achat des Français.