Il s’agit non pas de faire des amalgames, mais de dénoncer tout propos ou tout comportement inapproprié. S’il y a faute, elle doit être sanctionnée, comme c’est d’ailleurs systématiquement le cas.
Le Défenseur des droits rendait, il y a quelques jours, un rapport sur des faits qui remontent à plusieurs années ; les policiers incriminés ont fait l’objet d’une peine d’emprisonnement de quatre mois !
Il y a quelques semaines, à Marseille, des policiers ont eu un comportement et ont commis des gestes inacceptables. Sur décision de justice, un d’entre eux a été condamné à quarante mois d’emprisonnement, pour avoir transporté une personne contrôlée de force en dehors de la ville de Marseille. Ces faits sont inacceptables : ils font l’objet de sanctions.
Nous devons être vigilants, mais aussi attentifs, en nous engageant, pour répondre à votre question, auprès de la police et de la gendarmerie.
Depuis 2017, le budget de la police et de la gendarmerie a augmenté de 1 milliard d’euros, ce qui est significatif. Depuis 2017, nous avons lancé un programme de recrutement de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires pour tous les services, qu’il s’agisse du renseignement, mais aussi de la police de sécurité du quotidien.
Monsieur le sénateur, pour clore mon propos, je vous renvoie non pas aux commentaires, mais à la réalité d’analyses sérieuses.
Récemment, l’université Savoie Mont-Blanc a travaillé sur le rapport entre les citoyens et la police : 48 134 personnes ont été interrogées dans ce cadre, et 85, 3 % d’entre elles ont une opinion très positive ou positive de la police nationale et de la gendarmerie. C’est cela la réalité, ce ne sont pas les commentaires médiatiques. La réalité, elle ne se fait pas sur les réseaux sociaux !