Ma question s’adresse à Mme la secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances.
Le groupe automobile Renault vient d’annoncer la suppression de 4 600 emplois dans notre pays. Bien au-delà des effets de la pandémie en cours, nous payons là le choix des délocalisations massives vers les pays à bas coûts pratiquées ces deux dernières décennies. Les menaces pesant sur l’avenir de certains sites suscitent, on l’a constaté, d’énormes inquiétudes dans les territoires concernés : Maubeuge, malgré les annonces récentes, mais sans réelle garantie au-delà de 2023, Choisy-le-Roi, Flins, Caudan ou encore Dieppe.
Le chiffre d’affaires de Renault fut de 55 milliards d’euros en 2019. L’État actionnaire a annoncé l’octroi d’une garantie publique de 5 milliards d’euros. M. Jean-Dominique Senard, président de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, a déclaré sur France Info, lundi soir, que cette garantie ne s’accompagnait pas de « contraintes difficiles ».
Madame la secrétaire d’État, quelles contraintes allez-vous imposer au groupe Renault ?