Madame la sénatrice Martine Filleul, le plan de relance automobile annoncé par le président de la République répond très directement à vos préoccupations, que je partage. L’avenir de la filière automobile, c’est effectivement le verdissement et l’innovation.
Qu’il s’agisse de ce plan de 8 milliards d’euros, du projet européen pour la production de batteries électriques, auquel Renault participera, ou des aides prévues pour aider tous les Français, et pas seulement les plus modestes, à acheter des véhicules électriques ou hybrides rechargeables, donc moins polluants, qui apportent un bénéfice en termes d’émissions de CO2, toutes ces mesures vont dans le bon sens, celui du verdissement de l’industrie automobile.
Nous avons également mis en place des soutiens importants à l’innovation. Je veux ainsi souligner l’effort d’accompagnement des projets de véhicules à hydrogène.
La voiture de demain, c’est non seulement le véhicule vert, mais aussi le véhicule autonome, et il est important que la France construise sa souveraineté en la matière. On connaît le retard de l’Europe et de notre pays en matière de gestion des données et de grandes plateformes numériques. Ce virage du numérique appliqué à l’industrie, nous ne devons pas le rater !
Enfin, l’un des grands volets du plan concerne les relocalisations et le capital humain. Sur le premier point, nous avons pris des engagements, que j’ai cités : 1 milliard d’euros d’investissements, la relocalisation en France de la production de véhicules électriques ou de chaînes de traction électriques.
Nous allons désormais déployer l’ensemble de ce plan, afin que notre industrie automobile soit au niveau des défis qui l’attendent.