Intervention de Gabriel Attal

Réunion du 3 juin 2020 à 15h00
Quelles nouvelles politiques publiques à destination de la jeunesse dans la prise en charge des conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire — Débat interactif

Gabriel Attal :

Madame la sénatrice, vous posez la question de l’apprentissage, qui, comme je l’ai dit dans mon intervention liminaire, est une très grande priorité pour le Gouvernement.

Grâce à la mobilisation absolue de Muriel Pénicaud, nous avons enfin réussi à faire, pour notre pays, ce que beaucoup ont cherché à faire depuis longtemps, à savoir faire décoller la voie de l’apprentissage. Comme je l’ai rappelé, elle concernait 400 000 jeunes l’an dernier, soit une hausse de 16 %, et ce nombre est en augmentation constante depuis le début du quinquennat.

Nous ne voulons pas que la crise actuelle vienne « casser » cette dynamique. Il faut donc que, pour cette année 2020, nous soyons en mesure d’accueillir au moins autant de jeunes en apprentissage que l’an dernier. Je pense que c’est un objectif raisonnable que nous pouvons nous fixer.

Demain aura lieu une réunion très importante entre les partenaires sociaux et le Président de la République, pour aborder un certain nombre d’enjeux qui ont trait au marché du travail et à l’emploi. La question de l’apprentissage sera centrale dans ces discussions.

Il m’est compliqué de faire des annonces : celles-ci interviendront, par définition, après l’échange avec les partenaires sociaux. Je pense que ces derniers vivraient assez mal que les annonces interviennent avant même que la réunion ait lieu…

Quoi qu’il en soit, dans ces annonces et dans ce travail qui va être engagé avec eux demain, un soutien massif sera apporté à la fois aux entreprises, pour qu’elles accueillent des jeunes en apprentissage, aux centres de formation et aux jeunes apprentis eux-mêmes. Ce soutien sera notamment financier. Il répondra, je l’espère, à votre préoccupation, qui est légitime, puisque nous savons que l’apprentissage est une voie d’excellence en France. Nous avons réussi à le faire reconnaître dans la société, parce que nous l’avons beaucoup soutenu.

Bien évidemment, la crise que nous traversons appelle un soutien et une mobilisation encore plus importants. Nous allons nous y atteler dès demain.

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