Intervention de Guillaume Chevrollier

Réunion du 3 juin 2020 à 15h00
Quelles nouvelles politiques publiques à destination de la jeunesse dans la prise en charge des conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire — Débat interactif

Photo de Guillaume ChevrollierGuillaume Chevrollier :

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, en 2019, le nombre de jeunes entrés en apprentissage a quasiment atteint le demi-million. L’apprentissage est l’une des meilleures méthodes pédagogiques pour transférer connaissances et savoir-faire et sans doute aussi le meilleur levier d’insertion des jeunes – 75 %.

Les jeunes ont envie de travailler, ils veulent apprendre un métier. Avant la crise sanitaire, la dynamique était réelle. Il faut bien reconnaître que la situation était inédite.

Les jeunes sont les premiers touchés par le ralentissement de l’économie. Ils sont inquiets. Les entreprises vont-elles continuer à accueillir des apprentis à la rentrée ? Selon le Medef, il pourrait y avoir « 300 000 potentiels apprentis sur le carreau » en septembre.

Les centres de formation des apprentis sont également préoccupés dans la mesure où leur financement dépend du nombre de contrats signés.

Monsieur le secrétaire d’État, la crise sanitaire a fait éclater au grand jour la désindustrialisation de la France, ce qui pose des problématiques de pénurie, d’expertise et de qualification.

Aujourd’hui, il est essentiel de déployer des solutions en matière de transfert de compétences, de formation et d’attractivité des métiers. Il faut donc investir massivement dans la jeunesse afin de répondre à ses craintes quant à l’avenir.

La filière de l’apprentissage attend des mesures fortes du Gouvernement. Quel est votre plan pour relancer l’apprentissage et comment encourager les entreprises à embaucher des apprentis ?

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