Monsieur le sénateur Chevrollier, nous avons eu l’occasion d’aborder la question de l’apprentissage et je vous remercie d’avoir rappelé que les chiffres que nous avons connus l’an dernier en matière d’entrée en apprentissage étaient absolument inédits. Nous avons réussi à faire décoller cette voie d’excellence.
De même, vous parlez de désindustrialisation, mais les chiffres et données dont nous disposions avant le confinement en matière de créations nettes d’emplois dans le secteur industriel et d’ouverture d’usines sur notre territoire étaient très favorables – les plus favorables depuis une dizaine d’années. Il en allait également de même pour les investissements étrangers.
L’enjeu, pour nous, et cette question sera au cœur de la réunion de demain entre les partenaires sociaux et le Président de la République, est de ne pas casser cette dynamique globale. Nous voulons qu’elle se poursuive.
Des mesures extrêmement fortes et concrètes seront annoncées pour l’apprentissage afin de soutenir à la fois les entreprises qui recrutent des jeunes en apprentissage et les centres de formation dont le modèle économique serait en danger si le nombre de jeunes apprentis chutait brutalement.
Comme je l’ai déjà souligné, je ne peux anticiper les annonces qui seront faites demain à l’issue de la rencontre du Président de la République et de la ministre du travail, Muriel Pénicaud, avec les partenaires sociaux. Sachez que l’État sera au rendez-vous de l’apprentissage, comme il l’a été depuis trois ans, parce que nous devons maintenir cette dynamique : nous le devons aux entreprises qui ont besoin de compétences et de talents pour l’avenir et pour développer leur marché et nous le devons aussi aux jeunes qui trouvent dans cette voie une manière de construire leur avenir, de se construire et de prendre du plaisir dans ce qu’ils font. Nous serons au rendez-vous de cette exigence.