Je vous remercie, madame la présidente. Bien qu’il ne soit pas d’usage de reprendre la parole, je veux remercier encore une fois le groupe socialiste d’avoir inscrit ce débat à l’ordre du jour. Je remercie également chacun d’entre vous de ce débat utile et particulièrement enrichissant.
J’en retiens que la jeunesse, son avenir, son autonomie sont une grande cause qui nous rassemble par-delà les clivages politiques. Bien évidemment, nous ne serons pas toujours d’accord sur les dispositifs qui seront activés et les leviers que nous choisirons d’actionner. Quoi qu’il en soit, l’objectif d’accompagner encore mieux les jeunes dans un moment de crise extrêmement difficile pour notre pays nous rassemble. Nous aurons besoin de cette concorde et de ce rassemblement dans les mois à venir.
De mon côté, je serai très ouvert à toutes les propositions que vous pourrez faire. La conclusion de Mme Robert a permis d’en évoquer encore de nouvelles et certaines sont très intéressantes. Je ne dirais pas lesquelles, afin de ne rien dévoiler, mais je vous assure que les mesures arriveront très vite. Demain, une première série, massive, de mesures en faveur de l’apprentissage sera annoncée par le Président de la République. D’ici à la fin du mois, je proposerai un plan global.
Mme Guillemot a commencé le débat en citant Jean Jaurès. Je voudrais le terminer en citant Léo Lagrange : « Aux jeunes, ne traçons pas un seul chemin, ouvrons-leur toutes les routes. » Cette crise difficile pour les enfants et les jeunes ne doit pas les conduire à penser qu’il n’y a pour eux qu’une voie de garage, une voie sans perspective.
Nous aurons la responsabilité d’« investir » toute la palette des dispositifs en faveur de l’autonomie des jeunes – formation, insertion, engagement civique –, afin qu’ils aient toujours le choix de construire leur vie comme ils l’entendent.