En guise d'exemple, les régions ont la responsabilité du transport collectif, notamment ferroviaire ; or bien des lignes du quotidien sont dans un état très dégradé. Nous avons travaillé avec l'État et SNCF Réseau pour quantifier les besoins ; à très brève échéance, certaines lignes pourraient voir leur vitesse commerciale réduite à 40 km/h. Nous demandons à l'État de prendre sa part de l'effort nécessaire : les régions ne reçoivent aujourd'hui aucune compensation pour ce travail d'entretien qui leur revient, alors que de tels investissements seraient utiles pour les territoires et la relance des travaux publics.
Plus généralement, nous serions preneurs de nouveaux contrats de plan État-régions (CPER) dès 2021 ; seulement, il faudrait qu'ils soient coordonnés avec le plan de relance et qu'une clarification soit apportée quant au maintien de nos ressources à leur niveau actuel. Ces CPER pourraient concerner les infrastructures, mais aussi favoriser la relocalisation industrielle, la recherche, le très haut débit, l'enseignement supérieur et le tourisme. Un dialogue avec l'État est nécessaire sur ces sujets majeurs, qui pourraient faire l'objet d'engagements rapides.