Concrètement, lorsque nous voulons installer un point Emmaüs Connect, c'est l'association qui identifie le besoin et nous devons nous débrouiller pour trouver les bons contacts à la mairie, qui fournit souvent le local, puis aller voir Pôle emploi pour leur demander de nous envoyer les demandeurs d'emploi. Il serait plus simple de disposer d'un interlocuteur unique. C'est parfois le cas : à Toulouse, par exemple, nous envisageons l'ouverture d'un point après une rencontre avec un député qui s'est engagé à nous aider, qui nous a ouvert les portes des structures publiques comme des collectivités territoriales et qui nous a servi de lien avec tout l'écosystème local. C'est un gain de temps colossal ; à défaut, nous devons avancer à tâtons et nous perdons beaucoup de temps.