Jérôme Buvat présentera le détail de l'enquête qu'il a menée. Il y a quatre ans environ, j'ai voulu redéfinir les responsabilités du groupe Capgemini en matière de responsabilité sociale et environnementale. Nous avons défini trois priorités pour le groupe. La première est la diversité. C'est évidemment l'égalité des sexes, mais aussi la diversité des origines ethniques, et le travail sur les jeunes issus de l'organisation. Nous n'en parlerons pas aujourd'hui. Le second thème est lié au défi environnemental et au climat. Nous n'en parlerons pas aujourd'hui.
Le troisième thème est celui d'inclusion digitale ou numérique. Nous voulons lutter contre la fracture numérique, mais nous avons voulu utiliser un terme positif en parlant d'inclusion digitale. Nous avons importé un concept anglo-saxon dans un groupe international, « Architects of a positive future », les architectes d'un futur positif, ce qui passe très bien en anglais, mais apparaît toutefois un peu pédant en français. Nous avons mobilisé nos collaborateurs sur ce sujet et lancé des programmes fondés sur le volontariat de nos collaborateurs. Nous leur donnons la possibilité de travailler sur des programmes sociaux d'inclusion digitale. Notre objectif est l'alphabétisation numérique de 100 000 personnes par an avec une dimension américaine, indienne, française.
Nous avons aussi lancé des programmes de formation. Un premier niveau d'alphabétisation numérique vise à rendre les publics exclus, familiers des techniques digitales, et rendre accès aux techniques digitales. Nous travaillons avec des partenaires comme le réseau des formations Simplon, labellisé Grande École du Numérique, ou comme Emmaüs Connect. En France, nous formons 2 000 élèves par an sur plusieurs chantiers du numérique.
Un premier chantier est dédié à l'accès aux professions du numérique, ce qui pouvait laisser penser que nous préparons nos futurs recrutements, ce qui pouvait sembler égocentrique. Nous avons un chantier d'alphabétisation numérique centré sur les enfants, mais aussi sur des populations fragiles, les demandeurs d'emploi ou les personnes isolées. Ce système laissé à une initiative locale est coordonné au niveau mondial.
Ces initiatives sont recensées dans le rapport intégré du groupe. Elles font l'objet d'engagements personnels des mandataires sociaux et de tous les membres du comité exécutif de Capgemini et sont un des éléments constitutifs de leur rémunération. Avec ce principe, vous obtenez ce que vous mesurez. Le programme d'inclusion digitale fait l'objet d'une métrique qui est publiée et sert de base à la réflexion des cadres dirigeants et mandataires sociaux du groupe. Cette initiative est assez large. Elle se déroule en France par des associations très diverses.