J’ai l’honneur d’être ce défenseur, parce que je connais leur engagement quotidien, permanent, ainsi que leur sens de l’éthique collective.
Et c’est parce que je suis le premier défenseur des flics de France que je défends, monsieur le sénateur, cette exigence d’exemplarité. Quand on porte l’uniforme, on porte en effet une parcelle de la République et on se doit donc d’être exemplaire et d’agir de manière éthique.
C’est la raison pour laquelle j’ai rappelé un certain nombre de règles lundi, tout en réaffirmant mon engagement aux côtés de ces personnels. J’ai rappelé des règles essentielles, monsieur le sénateur, comme celles qui doivent prévaloir lors des contrôles d’identité ou l’exigence dont nous devons faire preuve pour combattre tout acte de racisme. Je l’ai dit, chaque soupçon, chaque fait, dès lors qu’une enquête établit qu’il est avéré, doit faire l’objet d’une sanction administrative immédiate.
L’année dernière, trente faits de racisme ont été signalés à l’IGPN et ont fait l’objet d’une enquête judiciaire. Huit d’entre eux ont été classés sans suite, vingt-deux dossiers ont été transmis au procureur de la République. Je souhaite que, dorénavant, dès lors qu’un cas est transmis aux magistrats et que l’on dispose d’éléments méritant enquête, l’intéressé fasse l’objet d’une suspension administrative. Il s’agit d’une mesure de protection de l’ensemble de la police.
Mesdames, messieurs les sénateurs, de telles mesures sont justement faites pour protéger l’honneur de nos policiers et de nos gendarmes, que je sais pleinement engagés dans leurs missions.