Intervention de Frédérique Vidal

Réunion du 10 juin 2020 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Parcoursup

Frédérique Vidal :

Madame la sénatrice Thomas, une partie de votre question décrit en fait l’ancien système. Je ne peux pas vous laisser dire, au regard du travail qui est mené dans l’ensemble des établissements du secondaire pour accompagner et orienter les lycéens – cela ne se faisait pas à l’époque d’APB –, au regard du travail qui est conduit dans l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur pour étudier les dossiers et faire des propositions – cela ne se faisait pas non plus au temps d’APB –, que le système que nous avons mis en place est inhumain et fondé sur des algorithmes. Dire cela, ce serait mépriser l’ensemble du travail qui est mené par les professeurs, aussi bien dans le secondaire que dans le supérieur.

Madame la sénatrice, cette année, 2 % de vœux supplémentaires ont été exprimés par les lycéens, malgré la période de confinement, et l’accompagnement a été exceptionnel. À l’heure où nous parlons, plus de huit lycéens sur dix ont reçu des propositions d’admission correspondant à leur choix.

La procédure complémentaire démarrera le 16 juin, plus tôt que les années précédentes, pour que, là encore, nous puissions mieux accompagner les candidats avant même l’obtention de leur baccalauréat.

Alors oui, madame la sénatrice, je l’ai toujours dit : ce dispositif a vocation à s’améliorer en permanence, parce que c’est un dispositif profondément humain, porté par la communauté universitaire, et plébiscité par les parents comme par les étudiants.

Mais il subsiste encore parfois des difficultés, et bien sûr nous travaillons à les résoudre chaque jour.

J’en veux pour preuve le fait que nous comptons 20 % de boursiers supplémentaires ; j’en veux pour preuve que la procédure a permis de créer plus de 900 places dans les instituts universitaires de technologie (IUT) de région parisienne, notamment en Seine-et-Marne ; j’en veux pour preuve que, à la suite du rapport du sénateur Laurent Lafon, l’Île-de-France est maintenant considérée comme une académie, ce qui permet une meilleure mobilité sociale.

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