Nous pouvons, pour ce faire, nous appuyer sur les diagnostics territoriaux établis par nos agences partout sur le territoire. Nous avions réalisé l'enquête intitulée « Besoins de main-d'oeuvre » (BMO) fin 2019 et début 2020 mais elle n'a pas été publiée dans la mesure où elle a été finalisée durant la crise. Nous allons réinterroger les entreprises au cours de l'été afin de déterminer si les grandes tendances que nous voyions se dessiner demeurent d'actualité. D'ici là, nous demandons également à nos agences d'identifier les besoins immédiats.
Si la crise est aussi profonde que nous pouvons le craindre, une question se fera jour quant à notre capacité à tenir dans la durée, sauf à dégrader la qualité de notre accompagnement. Nous avons aujourd'hui 5 500 conseillers dédiés aux entreprises et la diminution du nombre d'offres venant des entreprises pourrait nous inciter à redéployer environ mille de ces conseillers vers notre dispositif d'accompagnement. Cette capacité de redéploiement sera cependant limitée compte tenu de l'acuité des attentes des entreprises qui auront des besoins de recrutement.