Nous exprimons de nombreuses attentes vis-à-vis des pouvoirs publics, et notamment de l'Éducation nationale, mais cela ne pourra suffire à répondre à l'intégralité des besoins. La mobilisation des entreprises doit également être extrêmement forte. Souvent, celles-ci sont assez éloignées du monde de la formation initiale et peinent à s'investir lorsqu'elles sont sollicitées. Une plus grande implication de leur part dans le système éducatif est indispensable, pour que ce dernier puisse répondre à leurs besoins réels. Les entrepreneurs doivent être sensibilisés à cette question. Peut-être conviendrait-il par exemple de les impliquer dans les conseils d'administration d'établissements scolaires. De même, cette implication pourrait également passer par un mécénat de compétences, avec la mise à disposition de cadres dans les établissements scolaires. C'est le sens de notre sixième recommandation : mobiliser les entreprises pour accueillir des jeunes et des enseignants en immersion en entreprise ; s'engager dans la co-conception, lorsque cela est pertinent, et la mise en oeuvre de programmes plus adaptés aux besoins économiques ; mobiliser des salariés à travers le mécénat de compétences.