La septième recommandation constitue un complément à l'ensemble du dispositif post-crise sanitaire déjà proposé par le Gouvernement. Nous pensons qu'il faut aller plus loin, notamment en ce qui concerne les jeunes dont le contrat d'apprentissage serait rompu par une entreprise en difficulté, ou pour lesquels un contrat était prévu, mais n'a pu être signé. Il est urgent de leur permettre de ne pas perdre le statut d'apprenti, et de leur donner une année supplémentaire, de mars 2020 à mars 2021. Les modalités d'une reprise des contrats devront être définies entre l'État et les régions. Il y aura vraisemblablement des dizaines de milliers de jeunes dans ce cas de figure. Il convient de maintenir leur statut d'apprenti, et de leur permettre d'accéder à la formation, sous l'égide d'un maître d'apprentissage qui ne sera pas nécessairement l'entreprise qui avait initialement prévu de les recruter.