Nous n'empiéterons pas sur les commissions d'enquête. Effectivement, le rapport pourrait être élargi à la question : comment préparer le pays à la survenue de risques majeurs ? Une cellule existait à une époque auprès de l'Élysée ou de Matignon pour préparer le pays en cas de risque sanitaire ou nucléaire. Cette cellule a disparu.
Il serait bon que vous soyez deux rapporteurs pour ce travail, qui doit avant tout couvrir les risques sanitaires. Je ne suis pas rassuré d'entendre des médecins nous annoncer l'arrivée de nouvelles crises. Envisager la question d'une structuration de la gestion des risques au sein de l'État peut être intéressant.
Pendant des années, notre collègue rapporteur général, Albéric de Mongolfier, nous a mis en garde sur le risque majeur de hausse des taux d'intérêt. Finalement celle-ci n'a pas eu lieu mais c'est la crise sanitaire qui a fragilisé les finances publiques.