Intervention de Antoine Karam

Mission d'information Trafic de stupéfiants en provenance de Guyane — Réunion du 17 juin 2020 : 1ère réunion
Audition de M. David Weinberger chercheur à l'institut national des hautes études de la sécurité et de la justice inhesj spécialiste des routes de la drogue en amérique du sud en téléconférence

Photo de Antoine KaramAntoine Karam, rapporteur :

Il était important pour nous d'avoir l'éclairage d'un expert, qui nous sera très précieux pour élaborer un rapport objectif. Voici, à l'intention de mes collègues, les questions que nous vous avons posées par avance.

Quels sont les pays producteurs de cocaïne en Amérique latine et leurs parts respectives, et que représente cette production en volume et en valeur ? Que représente-t-elle dans l'économie de ces pays ?

Quels sont les différents pays ou régions de destination et les principales routes empruntées ? Pouvez-vous préciser les différents points de sortie du continent ?

Ces circuits et routes ont-ils évolué ces dernières années ? Pouvez-vous donner des exemples ?

Quels sont les différents réseaux ? Par qui sont-ils tenus et dans quels pays sont-ils implantés ?

Que représente l'économie de la cocaïne pour l'Amérique latine ? Comment a-t-elle évolué et quelles sont les perspectives pour les prochaines années ?

D'où provient la cocaïne qui transite par la Guyane et qui contrôle ce trafic ?

Peut-on évaluer l'apport économique du trafic de cocaïne pour la Guyane ?

Quels sont les pays de la région véritablement engagés dans la lutte contre la production et le trafic de cocaïne ? À l'inverse, peut-on encore parler, pour certains d'entre eux, de narco-États ? Si oui, à propos desquels ?

Les pays d'Amérique latine développent-ils la production d'autres stupéfiants que la cocaïne ?

La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) estime que le trafic de stupéfiants en provenance d'Amérique du Sud et à destination de l'Europe est acheminé à 75 % par voie maritime et à 25 % par voie aérienne : cette estimation vous semble-t-elle plausible ?

Le recours à des sous-marins pour contourner les contrôles frontaliers a été mis en avant ces derniers temps : disposez-vous d'éléments sur ce phénomène ? Concernant la voie maritime, peut-on estimer la part du trafic passant par des containers, par des bateaux de plaisance, voire par des sous-marins ?

Concernant les politiques de lutte, est-il plus efficace de lutter à la source, au niveau des cultures et de la production, ou de chercher à intervenir dans les circuits d'acheminement ? Et dans ce cas, à quel niveau est-il plus opportun d'agir ? Faut-il préférer les points de sortie du continent tels que les ports et les aéroports ?

On sait que la cocaïne entre principalement en Guyane par le Suriname. Entre-t-elle aussi pour partie via le Brésil ?

La coopération entre la France et les États producteurs non frontaliers d'Amérique du Sud - Bolivie, Colombie, Costa Rica par exemple - dans la lutte contre le trafic pourrait-elle faire l'objet d'un renforcement et, si oui, sous quelle forme ?

Quel a été l'impact de l'épidémie de Covid-19 sur le trafic de stupéfiants ? La baisse du trafic a-t-elle été substantielle ? À quoi faut-il s'attendre après l'épidémie, avec notamment la nécessité d'écouler les stocks ?

Quelles sont vos principales sources d'information sur ce thème et vos principales contraintes méthodologiques ?

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