Bienvenue, Monsieur l'ambassadeur. Il est important que notre mission puisse vous entendre car vous avez occupé précédemment des postes stratégiques dans différentes administrations au cours de votre carrière et vous connaissez parfaitement la situation de nos territoires, en Amérique du Sud et aux Antilles. Nous vous avons transmis à l'avance des questions que je rappelle ici, pour l'ensemble de nos collègues. Quels sont, à grands traits, les flux de stupéfiants transitant par les Antilles, les circuits empruntés ? Quelles quantités représentent-ils ?
Pouvez-vous présenter les principales actions de lutte contre le trafic de stupéfiants impliquant un travail de coopération régionale Antilles-Guyane ? Quels sont vos principaux interlocuteurs en la matière ?
Quels sont les accords internationaux en vigueur dans la région favorisant la lutte contre le trafic de stupéfiants ? Pouvez-vous dresser un bilan de l'accord « concernant la coopération en vue de la répression du trafic illicite maritime et aérien de stupéfiants et de substances psychotropes dans la région Caraïbe », fait à San José le 10 avril 2003 ?
L'article R. 4433-32 du code général des collectivités territoriales prévoit la remise, par le délégué à la coopération régionale Antilles-Guyane, d'un « rapport annuel sur le bilan et l'évaluation des actions de coopération régionale intéressant les départements français d'Amérique » : l'un ou plusieurs de ces rapports annuels, remis par vous ou vos prédécesseurs, abordent-t-ils la coopération régionale en matière de lutte contre les stupéfiants et, le cas échéant, des préconisations ont-elles été faites en la matière ? Pourriez-vous éventuellement nous transmettre le dernier ? L'ouverture possible à des collectivités françaises du statut de membre associé à la CARICOM, évoquée depuis le sommet de Port-au-Prince en février 2018, favoriserait-elle selon vous la lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région ?
Comment qualifieriez-vous aujourd'hui les relations diplomatiques de la France avec les partenaires de la région ? Ces relations permettent-elles une coopération efficace en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants ?
Quels sont nos leviers pour encourager les partenaires régionaux à coopérer davantage en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants ?
L'institution d'un conseiller diplomatique auprès du préfet de Guyane a-t-elle permis ou permettra-t-elle selon vous des avancées dans coopération régionale en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants ?
La coopération régionale en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants est-elle, d'une manière ou d'une autre, impactée par l'épidémie de covid-19?