Enfin, Monsieur Gillé, les élus sont associés à l'élaboration de la nouvelle stratégie. Les CLSPD fonctionnent bien dès lors que les élus et les référents y sont engagés. Nous réalisons un suivi annuel de leur activité. De fait, si les conseils départementaux de prévention de la délinquance et de lutte contre la radicalisation - sorte de grand-messe organisée par le préfet - semblent en perte de vitesse, avec seulement 39 départements impliqués en 2019, le nombre de CLSPD a crû de 20 %. Pour assurer un fonctionnement efficace de ces structures, outils de partenariat indispensables, des réunions doivent se tenir régulièrement sur des thèmes opérationnels.
Les missions locales représentent également des partenaires majeurs. Le FIPD contribue à leur financement, notamment via les 70 conseillers référents justice pris en charge. Elles réalisent un travail remarquable auprès des jeunes, dont elles contribuent à l'insertion professionnelle.
Enfin, Madame Costes, nous devons évidemment répondre à l'enjeu permanent de rassurer la population, dont le sentiment d'insécurité est réel. Nous devons, sur le terrain, apporter les explications nécessaires.