Merci mesdames. Vos exposés nous ont confortés dans notre vision des difficultés que nous avons à vivre. Les propos que vous avez tenus nous apportent quelques clés sur l'origine et les moyens. Nous avons souhaité mettre en place cette commission d'enquête car nous sommes, comme vous, conscients de la nécessité de se saisir de ce problème à bras le corps, en France comme en Europe. La France est généreuse, mais ne peut subir en permanence ces volontés d'envahir l'espace public au nom d'une religion. Vous avez toutes deux évoqué des éléments essentiels. Étant élue du Val-d'Oise, je connais bien la Seine-Saint-Denis. Le problème que nous avons, comme vous l'avez toutes deux souligné, réside dans notre responsabilité politique. Je suis très inquiète quant à la place d'associations qui assurent des activités caritatives au nom de l'islam. Dans certaines villes, nous voyons bien qui a procédé à la distribution de denrées alimentaires. J'estime qu'en cas de problèmes sociaux et de difficultés à se nourrir, il appartient aux élus et aux mairies de se saisir de ces sujets. Ne pensez-vous pas qu'une responsabilité collective incombe à certains élus qui ne souhaitent pas se saisir de certains sujets, en raison de clientélisme électoral ? Nous participons à ce que certaines communautés se séparent. Ne pensez-vous pas qu'une prise de conscience collective est nécessaire, qui dépasse les clivages politiques et démontre que nous avons à lutter contre un fléau que certains pays ont subi et subissent encore ?
Par ailleurs, après avoir assisté, pendant 20 ans, à des revendications pour l'installation de mosquées partout sur le territoire, nous entendons aujourd'hui des revendications portant sur la mise en place d'écoles hors contrat. N'estimez-vous pas que ce projet de s'insérer dans la société existe encore fortement aujourd'hui en France ?