Intervention de Édouard Philippe

Réunion du 1er juillet 2020 à 15h00
Hommage à patrice gélard ancien sénateur

Édouard Philippe :

Mesdames, messieurs les sénateurs, je vous remercie, monsieur le président, de m’autoriser à dire un mot pour saluer le décès de Patrice Gélard.

Il était un sénateur respecté et estimé dans cette assemblée ; il était, pour ses amis havrais, un exemple de culture, un exemple d’engagement local à la fois tranquille et résolu ; il était aussi un exemple rare dans la vie politique – et je le dis sans malice –, moi qui ai partagé un mandat d’adjoint au maire avec lui avant que nous ne siégions ensemble dans une communauté d’agglomération : je ne l’ai jamais entendu dire du mal d’aucun autre homme ou femme politique. Jamais !

Et c’est assez rare !

Il était malicieux, il était fidèle. Je pense à son épouse, à ses enfants, bien sûr, et je pense aussi à son ami Antoine Rufenacht. Ils étaient ensemble en classe de sixième, et leur vie humaine et politique s’est déroulée côte à côte, faite d’amitié et de fidélité mutuelles. Je pense donc aussi à Antoine, qui a perdu un ami.

Et puis il était un universitaire, un universitaire non pas égaré dans le monde politique, mais qui pensait que le savoir et la connaissance devaient être aussi l’un des fondements de l’action politique.

Monsieur le président, je partage très vivement l’émotion que vous avez exprimée, et je sais que, samedi, à Sainte-Adresse, dans l’église Saint-Denis, nous serons nombreux à lui dire à la fois notre amitié, notre estime et notre admiration.

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