Les opérateurs sont conscients de l'importance du sujet et de la nécessité d'en débattre. Notre position est claire sur le sujet de la santé et elle se retranche derrière la technologie. Nous constatons que la 5G utilise une bande de fréquences comprise entre 3,5 et 3,8 GHz, donc très proches des bandes de fréquence 2G, 3G et 4G. Nous observons également, au travers d'expérimentations que nous menons depuis des mois, que leurs comportements d'absorption au corps humain sont tout à fait comparables.
Plus de 14 autorités dans le monde se sont prononcées sur l'impact sur la santé. Dans des pays comme l'Allemagne, l'Autriche, la Finlande, la Norvège, le Danemark, l'Irlande, les Pays-Bas, toutes ces autorités ont la même conclusion : il n'y a pas de raison de remettre en cause les analyses qui ont été réalisées, notamment dans le cadre de la 4G. De plus, ces résultats peuvent être transposés à la 5G. Rien ne justifie que nous remettions en question les seuils d'exposition, ni dans la nature des bandes de fréquence ni dans la façon de les exploiter. Selon moi, le coeur de la solution se situe sur le sujet des seuils d'exposition. Ces seuils démontrent depuis des années qu'ils sont suffisants et efficaces pour protéger la santé. Nous allons les respecter.
Pour ce qui concerne les relations avec l'Anses ou l'ANFR, nous travaillons à livre ouvert avec elles. Nous avons tous intégré dans nos appels d'offres avec les constructeurs des considérations sur la santé et le respect de l'environnement. Il existe des avantages concurrentiels derrière le choix d'un équipementier. Ces choix ont depuis été opérés pour la plupart des opérateurs. Aujourd'hui, nous sommes prêts à partager les résultats des expérimentations que nous avons menées.
Nous tenons à rassurer sur le fait que, dans le respect des seuils d'exposition, il n'y a pas de risques liés à la 5G, comme il n'y en avait pas liés à la 4G, la 3G et la 2G. Nous sommes dans la continuité de l'exploitation des services précédents.