Au travers de l'intervention de M. Gontard, nous voyons bien le contraste entre les utilités et les futilités de demain. La 5G va développer des futilités, qui elles-mêmes vont engendrer des effets pervers, notamment en termes d'impacts environnementaux. Toutefois, en revanche, elle va apporter des utilités économiques. Nous devons donc nous interroger sur les processus de régulation.
Un sujet manque d'éclairage, il s'agit de la complémentarité avec la fibre. Est-ce que la 5G doit se développer absolument partout en termes de mobilité ou est-ce qu'il existe une complémentarité, même technologique avec la fibre, pour limiter le développement des réseaux ? Avons-nous vraiment besoin d'avoir des réseaux en parallèle, puisque la fibre est écologiquement une solution très pertinente ?
Sur l'empreinte carbone de l'ensemble des organisations ou sur la responsabilité sociétale, il existe des outils qui mériteraient d'être développés pour en contrôler réellement les évaluations. La responsabilité sociétale des organisations pourrait intégrer d'une manière claire les objectifs à atteindre en matière d'empreinte carbone du numérique sous couvert d'un ensemble de parties prenantes qui vérifieraient les évaluations. Pour rappel, la RSO est rattachée à une norme AFNOR qui permet d'avoir un cadre normatif d'évaluations. Ce sujet mériterait d'être développé, pour mesurer les engagements des acteurs au-delà des mots.