Je voulais apporter une dimension sociale. Comme nous l'avons vécu lors de la crise de la pandémie, tous nos concitoyens n'ont pas accès à des terminaux assez performants pour être intégrés à la société numérique. Nous l'avons vu pour ce qui était du suivi de l'école, sur les déclarations d'impôts, l'accès au service public. Il y a maintenant l'obligation de passer par le numérique. Or nous avons quand même 14 millions de nos concitoyens qui sont dans l'illectronisme. Soit ils n'ont pas les équipements, soit ils sont sur un territoire où l'accès au numérique est difficile, soit ils ne savent pas faire. Pour ma part, je crains que, par le développement et par l'obsolescence des terminaux qu'ils possèdent déjà, ils soient encore plus à la peine pour pouvoir s'équiper et que la fracture numérique s'accentue. Elle est déjà très importante. Nous avons aussi à considérer cette problématique, celle des logiciels, des terminaux. Pendant la crise, nous avons constaté que certaines mères seules ne disposaient que d'un téléphone portable pour faire travailler leurs enfants. C'est un sujet dont il faut s'emparer.