« C’est donc avec une méthode nouvelle que nous allons prendre ensemble à bras-le-corps cette crise, avec une obsession en tête : la lutte contre le chômage et la préservation de l’emploi, priorité absolue des dix-huit prochains mois.
« La première urgence, parce que ce sont les premiers touchés par la crise, parce qu’ils sont l’avenir, parce qu’ils sont nos enfants, ce sont les jeunes : 700 000 d’entre eux vont bientôt se présenter sur le marché du travail. Aucun d’entre eux ne doit se trouver sans solution. Des mesures très fortes ont d’ores et déjà été annoncées pour soutenir l’apprentissage. Il faut aller plus loin. Un plan pour la jeunesse sera discuté vendredi avec les partenaires sociaux.
« Premier impératif : favoriser l’embauche. L’État y aidera, comme l’a annoncé le Président de la République, avec un dispositif exceptionnel de réduction du coût du travail, à hauteur de 4 000 euros par an, pour les jeunes de moins de 25 ans, jusqu’à 1, 6 SMIC, dans toutes les entreprises et pour une durée d’au moins un an.
« Deuxième impératif : lutter contre le décrochage durable des jeunes qui sont les plus éloignés de l’emploi. Quelque 300 000 parcours et contrats d’insertion permettront d’aller toucher les jeunes les plus en difficulté et 100 000 places supplémentaires seront affectées au service civique.
« Troisième impératif : soutenir les étudiants, notamment les plus modestes, qui se trouvent en difficulté avec moins d’accès aux petits boulots. Dès la rentrée, les repas dans les restaurants universitaires seront à un euro pour les étudiants boursiers. »