« Mais au-delà de ces mesures d’urgence, nous devons recréer les conditions d’une croissance économique plus robuste, plus innovante, plus écologique et plus solidaire. C’est la finalité du plan de relance que nous mettrons en œuvre dès le début du mois de septembre prochain. Il portera sur 100 milliards d’euros et couvrira tous les grands secteurs économiques et tous nos territoires.
« Ce plan nous permettra d’investir prioritairement dans notre atout le plus précieux, les femmes et les hommes de ce pays. Tout d’abord en préservant l’emploi au travers des dispositifs d’activité partielle, qui mobiliseront 30 milliards d’euros cette année, et encore 8 milliards l’année prochaine, pour soutenir l’emploi et les salaires dans les entreprises confrontées à une baisse durable de leur carnet de commandes.
« Toutefois, la clé, encore et toujours, c’est la formation. Dans une économie qui évolue très vite, le développement des compétences est la meilleure des protections pour garder, trouver ou retrouver un emploi.
« Sur ce sujet, beaucoup a été fait depuis 2017. Mais nous devons faire plus encore, en investissant 1, 5 milliard d’euros de plus dans la formation et en invitant les régions à amplifier leurs propres interventions. Les personnes qui s’orienteront vers les formations dans ces secteurs en tension verront leur compte personnel de formation abondé. Nous nous fixons un objectif de 200 000 places supplémentaires de formation en 2021, notamment au bénéfice des jeunes et des demandeurs d’emploi.
« Enfin, pour tenir compte du nouveau contexte, nous devrons aménager la réforme de l’assurance chômage. Ce sera l’un des points que nous aborderons vendredi dans le cadre de la conférence du dialogue social.
« Ce plan de relance sera un plan de reconquête économique et territorial. »