« Cent milliards d’euros, ce n’est pas rien ! Mais c’est une nécessité économique. Bien sûr, ce plan de relance aura aussi un coût pour nos finances publiques.
« Dans une telle situation de crise, la réponse ne saurait être l’austérité budgétaire, qui ne ferait qu’aggraver les choses. Autant nous devons assumer le sérieux budgétaire en ce qui concerne nos dépenses de fonctionnement, autant nous devons assumer également cet investissement massif, qui bénéficie d’un soutien exceptionnel de l’Union européenne, ce qui n’avait pas été le cas lors de la crise de 2008.
« Dépenser sans transformer, c’est de la dépense courante. Dépenser en transformant, c’est de l’investissement pour l’avenir. La part conjoncturelle de la dette, liée à la crise, fera l’objet d’un cantonnement. »