Merci de l'hommage que vous avez rendu à nos soldats, mais aussi des succès enregistrés.
Les soubresauts politiques que connaît actuellement le Mali, et dont les médias se font l'écho, constituent-ils un obstacle ou un frein important à la reconstruction des forces militaires des différents pays concernés et au renforcement de la force conjointe ? Dans la période ayant suivi le sommet de Pau, l'implication personnelle très forte du président malien a été unanimement saluée. Cette dynamique se poursuit-elle malgré tout ?
S'agissant de la construction progressive de la Task Force Takuba, si l'on se doute bien qu'il faut trouver des premiers alliés, il n'en demeure pas moins que l'ambition affichée était plus forte. Au moment de quitter vos fonctions, quel est votre point de vue sur cette montée en puissance ainsi que sur la coordination avec les forces des Nations unies ?
Lors de notre rencontre à Bamako, à la fin du mois de février, nous avions évoqué ensemble, cartes à l'appui, les zones dans lesquelles l'AFD et les organisations non gouvernementales (ONG) locales pouvaient commencer un travail de développement efficace. Avez-vous le sentiment que cette dynamique se développe ?