Il s'agira pour moi d'agir sur tout cet ensemble - je vous ai parlé en l'espèce d'indivisibilité des droits. Il est indispensable de continuer à répondre aux demandes individuelles, sauf à perdre la confiance. La notoriété du Défenseur des droits a largement augmenté, mais il faut encore progresser : un trop grand nombre de personnes pourraient le saisir, mais ne le font pas. Et, en parallèle, il faut faire évoluer l'opinion publique, ainsi que les pouvoirs publics. Ces trois actions sont à mettre au même niveau. J'ai bien conscience que l'augmentation de 40 % de l'activité du Défenseur des droits en six ans ne s'est pas accompagnée d'une augmentation des moyens en conséquence - je veux très rapidement m'atteler à traiter ce problème.
Concernant l'information, j'ai été pigiste pendant des années, je n'ai eu un CDI à France Médias Monde qu'il y a treize ou quatorze ans. Oui, on laisse trop longtemps les pigistes dans l'insécurité. Se pose là encore un problème de moyens financiers. J'ai toujours été soucieuse de défendre leurs intérêts et leur travail, car c'est absolument capital.