Intervention de Michel Magras

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 18 juin 2020 : 1ère réunion
Étude sur l'urgence économique outre-mer à la suite de la crise du covid-19 — Table ronde sur les données statistiques et perspectives économiques

Photo de Michel MagrasMichel Magras, président :

Je vous remercie Madame le président pour cet exposé très clair et très précis.

Vous l'avez rappelé, l'économie des outre-mer a été mise à l'arrêt. Je pense malheureusement que la relance y sera bien plus difficile qu'en métropole.

Vous avez évoqué les délais de paiement, qui constituent en effet un véritable problème, mais ce sujet est une arlésienne.

Vous avez par ailleurs signalé la forte dépendance des outre-mer vis-à-vis de la métropole et leur faible intégration dans le milieu régional. Les outre-mer devront à l'avenir avoir une économie plus intégrée.

La plupart des territoires ultramarins sont des îles ; certaines vivent du tourisme international. Tant que le trafic aérien n'aura pas repris, le tourisme sera donc à l'arrêt. Selon un professeur de droit, l'État était de toute évidence seul compétent pour décider du confinement des populations, mais les territoires étaient l'échelon le plus pertinent pour décider du déconfinement.

Le statut des territoires du Pacifique a été un motif d'inquiétude pour les élus. Unanimement, ils souhaitent faire entendre à l'État que l'autonomie d'un territoire ne signifie pas la rupture avec la Nation. La solidarité nationale est un bien commun, je suis content qu'elle ait pu s'exercer dans les territoires du Pacifique, qui, du fait de leur statut, n'étaient pas éligibles à certains dispositifs mis en place par l'État.

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