Je tiens à tous vous remercier pour votre implication et vos propositions.
S'agissant de la Guyane et de Mayotte, face à la crise sanitaire qui se poursuit, nous nous sentons très solidaires. Chacun des parlementaires veillera à ce que les accompagnements proposés à ces territoires soient à la hauteur des enjeux.
Vous avez tous souligné à raison que nous sommes dépendants du trafic aérien. Notre volonté est qu'il puisse reprendre pour que chaque territoire soit moins isolé.
Au niveau du Parlement comme du Gouvernement, il existe la volonté d'appliquer la solidarité nationale, quel que soit le statut de nos territoires. Le besoin d'autonomie n'est pas une rupture avec l'unité et l'indivisibilité de la République. L'État, dès lors que nous sommes en situation de crise, doit mettre en avant cette solidarité nationale.
La crise actuelle risque de générer des crises sociales et des faillites. Elle comporte aussi son lot de « contagion émotionnelle » et il nous appartiendra de répondre à ces craintes et à ces peurs.
Si le tourisme local ne pourra pas compenser le tourisme international, le tourisme à l'échelle régional doit être encouragé. Dans cet objectif, la question des visas devra être abordée.
Face aux crises, les ultramarins ont pour habitude de garder espoir et nous devons avoir foi dans notre capacité à nous relever. La crise a aussi mis en évidence la nécessité de préserver notre autonomie dans des domaines essentiels comme l'agriculture ou la santé. La crise actuelle peut donc aussi ouvrir la voie à de nouvelles approches plus durables, plus résilientes.