Je lis dans la presse qu'un agriculteur de mon département vient de constater qu'en semant de l'avoine et des betteraves en même temps, il n'avait plus aucun puceron dans les betteraves une fois poussées - un producteur de lin a fait la même observation. Cet agriculteur, que je connais, cultive sans charrue depuis 2006, mais n'a rien d'un hurluberlu, comme certains pourraient vouloir le faire passer, c'est même un agriculteur plutôt prospère.
Il y a des méthodes simples, traditionnelles, pour capter le carbone, et donc limiter la pollution. Je l'ai constaté avec les zones humides. Dans le Doubs, la restauration d'un cours d'eau - le Drugeon - a restitué les tourbes, qui avaient été éradiquées par les pratiques agricoles modernes, et on a constaté alors combien les tourbes captent le carbone. Interrogez les grandes entreprises qui exploitent des sources minérales - par exemple Danone -, et voyez le soin avec lequel elles protègent leur tête de bassin contre la pollution ; que proposent-elles aux agriculteurs installés à proximité de ces têtes de bassin, dont la pureté est indispensable à ces marques ? De la méthanisation, preuve s'il en est que c'est un outil efficace...
Je profite de ma dernière participation aux réunions de l'Office - je ne me représente pas en septembre prochain - pour vous dire tout le plaisir que j'ai eu à travailler avec vous, pour vous remercier de cette alliance, qui préside aux travaux de cet Office, entre la bienveillance et l'intelligence.