Cela existe peut-être, mais qui en dispose ? Qui la gère ? Prenez l'exemple du SAMU : les services sont départementalisés, et peuvent prendre en charge un transport secondaire d'un hôpital public à un autre au sein d'un même département. Pendant la crise, les ARS ont eu l'intelligence de prendre la main et d'imposer une régulation au niveau régional, ce qui a permis de soulager certains services.
Il faut donc, en matière de moyens médicaux, qu'une autorité prenne la main à une maille suffisamment large, mais pas non plus centralisée au niveau national, au risque de tout bloquer. Il me semble très clair que si les hôpitaux publics relevaient de la compétence des régions et non plus du niveau national, nous aurions une bien meilleure connaissance des capacités disponibles. Ce sont les maires qui connaissent le niveau de remplissage de leurs classes, pas le ministre de l'éducation nationale. Quand les lycées étaient gérés par l'État, ils étaient en mauvaise condition ; depuis les lois Defferre, les choses se sont nettement améliorées.