Le projet de loi prévoit 50 millions d’euros pour aider les Français qui vivent à l’étranger à faire face à la crise.
Or, quand on regarde les critères, on voit que ceux qui touchent une aide locale ne sont éligibles à rien. Une famille qui aurait perçu ne serait-ce que 20 euros à Madagascar n’aurait plus droit à rien !
Doit-on vraiment attendre que les gens soient totalement à terre pour essayer de les aider ? Énormément de nos restaurateurs, d’acteurs du tourisme et de la culture sont profondément affectés par la crise.
Monsieur le ministre, nous demandons que toutes les conditions que Bercy a imposées pour ouvrir droit à ces crédits soient levées et que ces 50 millions d’euros puissent effectivement être utilisés le mieux possible par les conseillers des Français de l’étranger, par les élus et par les ambassades, car aujourd’hui, au cœur de la crise, seuls 2 % de cette somme sont utilisés.
Ces amendements sont un appel au secours. Ils méritent d’être adoptés.