Intervention de Christian Rodriguez

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale — Réunion du 22 juillet 2020 à 8h45
Déplacement du groupe d'études sur les terres australes et antarctiques françaises — Examen du rapport d'information sur les îles éparses

Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale :

Les sujets à régler étant nombreux, on peut comprendre l'écart de vingt ans si aucun problème n'est remonté pendant cette période.

En ce qui concerne les techniques, vous avez raison, mais nous ne formons pas des athlètes destinés à remporter des compétitions de sport de combat. Nous devons proposer des techniques simples, utilisables par le plus grand nombre, aussi bien aux personnes sportives bien entraînées qu'aux gendarmes de cinquante-cinq ans. On s'adapte aussi aux besoins des unités. Le GIGN s'entraîne tous les jours. Dans une brigade, c'est différent. Si certains, très sportifs, peuvent assimiler les techniques rapidement, il faut aussi penser aux autres et proposer des techniques adaptées. Concrètement, une séance d'entraînement dure trois ou quatre heures, pendant lesquelles on répète les gestes pour apprendre à passer les menottes, répondre à une attaque au couteau, etc. On choisit donc les actes les plus simples à exécuter, en fonction du rapport entre le risque et l'efficacité. Si on pouvait faire plus en matière d'entraînement, on le ferait, mais les gendarmes doivent aussi être sur le terrain. Il y a également une demande forte de formation des gendarmes pour apprendre à se protéger. On compte 3 800 moniteurs. Leur nombre augmente, mais je serais heureux de pouvoir doubler leur nombre et d'en avoir un en permanence dans chaque unité.

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