À Mayotte, on compte trois escadrons et demi de gendarmerie et les effectifs sont en hausse. Il y a beaucoup de violences la nuit. Nous avons récemment réorganisé nos méthodes d'intervention, car on avait constaté que certains attendaient le passage de la patrouille pour déclencher des troubles et que, sinon, tout se passait bien. J'ai envoyé sur place un colonel de gendarmerie mobile pour commander le dispositif global. Depuis lors, la situation s'est améliorée.
Un plan en faveur de Mayotte a été lancé il y a quelques années et les effectifs de gendarmerie augmentent régulièrement. Un PSIG pourrait sans doute être utile, mais les trois escadrons et demi semblent capables de remplir la tâche.
Je ne peux vous répondre dans l'immédiat sur la prime d'éloignement. Nous étudierons la situation et prendrons les mesures nécessaires si les textes le prévoient. Les textes sont nombreux et pas toujours aisés à appliquer.