Je vous remercie, monsieur le président.
Aujourd’hui, dans le contexte de crise économique et sanitaire que nous traversons, ce texte est salutaire et indispensable. La crise a, en effet, souligné combien la recherche était un élément indissociable de notre souveraineté nationale et combien il était nécessaire de la doter de moyens budgétaires au long cours, tant elle a besoin de constance et de visibilité en termes d’engagements financiers.
En ce sens, l’investissement de 25 milliards d’euros sur dix ans que prévoit ce projet de loi va dans le bon sens, comme l’augmentation significative des dotations de l’Agence nationale de la recherche (ANR).
Permettez-moi, néanmoins, d’attirer votre attention sur les chercheurs eux-mêmes, qui sont les piliers de la recherche dans notre pays. Nombre d’entre eux continuent à quitter la France pour d’autres pays, notamment les États-Unis, non par vénalité, mais parce que, ailleurs, les budgets alloués à la recherche leur permettent tout simplement de bien faire leur métier.
Aussi ma question est-elle simple : avec ce texte, qu’est-ce qui changera concrètement pour les conditions de travail des chercheurs ? Disposez-vous d’éléments chiffrés et d’engagements précis à nous transmettre à ce sujet ?