Ma question s’adresse à M. le ministre délégué chargé des transports.
Monsieur le ministre, le 14 juillet dernier, le Président de la République a confirmé sa volonté de limiter le transport aérien intérieur, sans toutefois définir avec précision les contours de cette limitation. Or certains territoires de la République n’ont d’autre alternative que le transport aérien pour être connectés au reste du pays ; c’est le cas de mon département, les Pyrénées-Orientales.
Au-delà de la question pure et simple de la suppression des lignes aériennes, se pose celle de la fréquence des rotations et de la substitution de Roissy à Orly comme aéroport d’arrivée. Comme vous le savez, il est beaucoup plus facile de rejoindre Paris en venant d’Orly que de Roissy.
Enfin, il semble que la compagnie Hop ! s’apprêterait à modifier sa politique commerciale ; la liaison Paris-Perpignan, par exemple, serait supprimée. Je comprends fort bien les impératifs écologiques qui s’imposent à nous tous, mais je souhaite que vous m’indiquiez les conditions dans lesquelles, en l’absence de transports aériens réguliers, le désenclavement des territoires les plus éloignés et les plus mal desservis, notamment en matière de transport ferroviaire, pourra être assuré.
Le Premier ministre a indiqué qu’il mettrait toute son énergie pour faire avancer le projet de la ligne à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan. C’est une excellente nouvelle. Pouvez-vous, monsieur le ministre, nous donner connaissance du financement et du calendrier selon lesquels cette énergie sera déployée ?