Certes oui pour les plus faibles d’entre nous ! Mais, à force de tirer sur la corde, les inégalités déjà présentes en matière d’accès aux soins risquent de s’aggraver. La solidarité, quand elle est synonyme de gratuité, est source de dérives. Sans renier ces principes, nous pourrions les revisiter, au moins pour partie, dans le sens d’une plus grande équité.
Les Français seraient-ils prêts à regarder en face ce grave problème budgétaire et à accepter une grande réforme ? Cela n’est pas évident, et pourtant nous devrions ouvrir ce chantier le plus rapidement possible, après ceux des retraites et de la dépendance. La question doit être posée clairement : par qui et pour qui le risque maladie doit-il être couvert ?
Quoi qu’il en soit, une telle réforme ne pourra pas se faire contre les Français, et encore moins sans la participation des professionnels de santé.