Il y a quelques années, nous avions encore le sentiment d'être un pays en pointe. Aujourd'hui, nous avons l'impression que la France cherche sa voie. Des incertitudes persistent sur de nombreux sujets : les RNR, les petits réacteurs modulaires, la fermeture du cycle, Cigéo, les soudures de Flamanville, le démantèlement retardé, les controverses, etc.
Le débat public, en outre, n'a toujours pas été conduit de façon approfondie. Pour un projet comme Cigéo, unique par son ampleur et sa durée, les questions de société s'ajoutent aux questions techniques.
Enfin, vous avez indiqué qu'il est particulièrement complexe d'obtenir des plans : nous avons besoin d'un plan plus précis pour le stockage, d'une maquette numérique et d'une configuration de référence pour Cigéo, d'études sur un certain nombre de sujets, etc. Vous avez estimé que les programmes et calendriers avaient besoin d'être fortement précisés. On a le sentiment que les organismes décisionnaires, en particulier le ministère de la Transition écologique et sa direction de l'énergie et du climat, accusent beaucoup de retard.
Additionnées, les difficultés techniques, de débat public et de coordination de l'ensemble par l'État, rendent impérative une reprise de contrôle sur le calendrier, l'action et la décision.