Intervention de Michel Magras

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 3 juillet 2020 : 1ère réunion
Présentation des conclusions communiquées par le président michel magras au groupe de travail sur la décentralisation à la suite de ses échanges avec les présidents des départements des régions et des collectivités d'outre-mer et du gouvernement de la nouvelle-calédonie

Photo de Michel MagrasMichel Magras, président :

J'entends à travers vos propos un certain nombre d'éléments que j'ai énoncés dans mon introduction quant à la méthode ayant permis de définir les quatre propositions.

Je respecte les avis de chacun, mais les exigences pour le statut sui generis dessiné par le président Rodolphe Alexandre pour la Guyane sont déjà satisfaites par l'article 74 de la Constitution. Il faut une bonne négociation avec l'État.

La notion d'autonomie doit trouver toute sa place dans la rédaction du futur article. Pour chacune des collectivités, c'est la loi organique qui définira ses compétences. Il n'existe pas de rupture. Le président de la Polynésie française, Édouard Fritch, précise que l'autonomie ne doit pas remettre en question la notion de solidarité nationale, comme l'a montré la crise sanitaire. C'est ici qu'interviennent les deux notions d'unité et d'indivisibilité de la République française, auxquelles nous adhérons. Il n'y a jamais eu autant d'État à Saint-Barthélemy que depuis la mise en place de la collectivité. Pour autant, la relation est claire, précise et fluide.

Avant de revenir à la réflexion sur les articles, je souhaite souligner que La Réunion est la collectivité qui m'a paru faire le plus de résistance à l'évolution, compte tenu de l'« amendement Virapoullé ».

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