Merci, monsieur le Consul général, de cette présentation très intéressante. Vous n'avez pas évoqué le sentiment de la population française vivant là-bas. Nous avons bien compris, grâce à votre présentation, le sentiment du gouvernement, mais nous ne savons rien de la population. Nous aimerions avoir des précisions sur ce point.
Nous avons évoqué, lors de l'audition de l'ambassadeur Eric Danon, la question des sanctions. Les sanctions n'en sont que si elles peuvent être réversibles. Or nous nous apercevons que l'annexion du Jourdain n'aurait pas d'effet possiblement réversible, ce qui constitue une véritable difficulté. La France peut-elle avoir, au-delà de son rôle d'image du droit international, une action diplomatique plus importante (pas nécessairement des sanctions) ?
Nous pouvons voir un parallèle entre la situation Israël-Palestine aujourd'hui et les différends qui opposèrent autrefois la France et l'Allemagne pour la possession du charbon et de l'acier. Nous voyons bien qu'entre Israël et Palestine, deux questions se posent : Jérusalem et le partage de l'eau et de la richesse agricole. Un rapprochement est-il envisageable sur ces questions ?
La France peut-elle avoir un rôle efficace, dans la mesure où l'Europe est totalement divisée, l'Allemagne et les Pays de l'Est ne voulant pas de sanctions. Nous ne pouvons que regretter qu'une position européenne semble impossible à définir. Une position plus concrète de la part de la France est-elle possible ?