Les forces de l'opération Barkhane et de ses déclinaisons ont récemment enregistré de beaux succès et nous les en félicitons.
La situation sécuritaire est loin d'être stabilisée sur l'ensemble de la zone d'intervention. Le Burkina Faso peut être considéré comme le maillon faible. Il a du mal à surveiller les frontières. Le 11 juin, des djihadistes venus justement du Burkina Faso ont attaqué un poste militaire ivoirien en Côte d'Ivoire. Peut-on craindre un glissement vers des régions jusque-là relativement épargnées ? La coalition y a-t-elle envisagé des actions ?
Les militaires calédoniens et polynésiens déployés dans la zone font le même travail que leurs compatriotes ultramarins. Ils servent la France avec la même ferveur, mais ne bénéficient toujours pas du même traitement. Ils sont exclus, par exemple, de la prime d'installation lorsqu'ils sont mutés dans l'Hexagone, contrairement aux militaires guadeloupéens, réunionnais, martiniquais ou guyanais. Madame la ministre, quand mettrez-vous fin à cette discrimination ?