L’idée ici est relativement simple.
Les données d’un produit dont on calcule le Nutriscore, par exemple son taux de glucide, ne changent évidemment pas dans le temps. Là s’arrête donc, précisément, la comparaison entre le Cyberscore et le Nutriscore. Là où la cybersécurité est en cause, en revanche, les caractéristiques du produit le rendent intrinsèquement instable dans le temps. Dans les technologies concernées, en effet, le niveau de cybersécurité peut tout simplement chuter à zéro en l’espace d’une innovation technologique.
J’en donne un exemple extrêmement parlant : la mise au point de l’ordinateur quantique, qui sera très certainement achevée dans les dix prochaines années. Aujourd’hui, tous les experts s’accordent à dire que l’ordinateur quantique va faire tomber des systèmes de cybersécurité qui sont solides depuis des dizaines d’années.
Les questions de la durée dans le temps et de la caducité de ce Cyberscore étant donc posées, cet amendement vise à fixer à un an maximum la durée de validité du diagnostic afférent.