Au sein du groupe Union Centriste, nous sommes très attachés à la construction européenne et nous ne dissocions pas la souveraineté française de la souveraineté européenne : c'est grâce à ces deux facteurs complémentaires que notre pays peut continuer à exister dans un monde de rapports de force.
J'ai entendu votre réponse au président Cambon sur le sujet, multiforme, de la Turquie, qu'il s'agisse de la situation en Méditerranée orientale, de la question des réfugiés et des migrations, du terrain syrien, du Caucase ou encore de la Libye, en dehors même des aspects religieux dont témoigne la transformation de Sainte-Sophie. La situation est d'autant plus complexe que la Turquie est membre de l'OTAN, ce qui n'empêche pas, de sa part, diverses manifestations d'hostilité, y compris à l'égard de notre marine.
Comme un certain nombre de nos collègues, je sors de la campagne sénatoriale : les élus municipaux m'ont peu parlé de questions internationales, mais ils ont évoqué la Turquie. Le sujet est perceptible dans nos territoires.
Enfin, nous sommes attentifs aux questions liées à l'extraterritorialité du droit américain. En dehors même de la question russe, le gazoduc Nord Stream est, pour nous, un véritable sujet.