Monsieur le sénateur, votre question est l’occasion de rappeler que, au-delà des débats sur l’actualité des nouvelles technologies, la réduction de la fracture numérique reste la première priorité du Gouvernement. Quelques chiffres suffisent à rappeler l’ampleur de l’effort que nous avons fourni.
En ce qui concerne la téléphonie mobile, le précédent plan pour la réduction des zones blanches a permis d’allumer six cents pylônes dans ces zones, entre 2003 et 2018 ; grâce au N ew D eal mobile signé par le Gouvernement, l’Arcep et les opérateurs, deux mille pylônes seront allumés dans les deux années à venir, soit dix à douze mille pylônes en huit ans. Des équipes projets sont présentes dans tous les territoires et sont chargées d’un nombre de pylônes assigné chaque mois.
Mesdames, messieurs les sénateurs, laissez-moi vous rappeler que la prochaine « levée des copies » pour l’année 2021 interviendra dans les mois qui viennent. Par conséquent, je vous invite à nous indiquer les endroits où il est nécessaire d’installer des pylônes dans les deux ans à venir.
Le déploiement de la fibre – vous avez raison, monsieur le sénateur – est trop lent. Cependant, grâce à l’action conjointe des collectivités territoriales, de l’État et des opérateurs, la France est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre de kilomètres de fibre déployée, soit la moitié de la couverture en Europe.
Pour autant, il faut effectivement continuer à entretenir le réseau téléphonique. Nous faisons pression sur les opérateurs pour qu’ils s’y emploient, notamment sur l’opérateur historique, comme on l’a vu récemment dans le Gard.
Nous souhaitons que la fibre se déploie encore plus rapidement, afin que le droit à la connexion devienne un service universel. Le Premier ministre a annoncé que l’objectif était fixé à l’horizon de 2025.
Quant à la 5G, la France est le seul pays à avoir réservé un quart des pylônes destinés à la recevoir pour les zones rurales.